La reconnaissance faciale est-elle en adéquation avec les droits humains ? Telle était la question posée lors d’un débat au Point Culture à l’occasion de la campagne #ProtectMyFace.
On y retrouvait Rémy Farge de la Ligue des Droits Humains et Corentin Debailleul, chercheur en géographie humaine à l’ULB.
Le 29 janvier 2024, à l’Université Paris 8, en partenariat avec l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis, les axes Médias – Numérique et lutte contre les discriminations & Pôle Europe International des Ceméa organisaient une table ronde sur les enjeux de la cybersurveillance.
Chercheur.euses et militant⋅es associatif⋅ves tentent de répondre à cette question notamment à l’approche des élections européennes et de l’organisation des JO 2024 en France. Les échanges permettent dans un premier temps de faire un état des lieux de la (cyber)surveillance dans le monde et de prendre conscience des conséquences réelles de la multiplication de ces systèmes et outils sur les libertés collectives et individuelles. Des pistes sont également proposées permettant à tout un chacun·e de pouvoir agir à son niveau.
Des intervenant⋅es d’horizons variés
Katia ROUX, chargée de plaidoyer Liberté chez Amnesty International France ;
Corentin, membre du collectif Technopolice Bruxelles ;
Julien ROSSI, Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8.
— Animation : Alice CHISIN – Chargée de mission Médias-Numériques et lutte contre les discriminations
Réalisation vidéo : Service création audiovisuelle de l’université Paris 8
La Ligue des droits humains a récemment produit une série de podcasts de très bonne qualité sur la question de la reconnaissance faciale dans l’espace public. Nous ne pouvons qu’en recommander l’écoute !
Bruxelles, elle aussi peut être exemplaire et interdire la reconnaissance faciale ! Bonne écoute !
Cette série de podcast s’inscrit dans la campagne #ProtectMyFace coordonnée par la Ligue des droits humains et menée avec le MRAX, Genres Pluriels, la Liga voor Mensenrechten, le CIRé, TechnopoliceBXL, tac-tic, et le Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations.
Bienvenue dans ce nouvel épisode hors format sur euradio.
Corentin de Technopolice nous emmène en balade dans la zone Bruxelles-Midi. Nous y rencontrons divers outils de surveillance urbaine dédiés à la sécurité, mais aussi au contrôle social. Deux acteurs aux visions divergentes s’invitent dans notre documentaire, Christof Van der Vorst, directeur du dispatching de la zone de police Bruxelles-Ouest et Nicolas Bocquet, chercheur en sciences politiques sur les questions de vie privée.
Superfloukse est une non-non-fiction dystopique écrite et réalisée par Leslie, Corentin et Martino, et imaginée à partir du texte « Pistage dans le cyberespace » paru dans dans le numéro 53 du journal Culture & Démocratie.
Que se racontent une trottinette en libre service, une poubelle connectée et un wi-fi de centre commercial si on leur donne la parole ?
Comment leurs conversations sont interprétées par les algorithmes et les humains qui les écoutent ?
Que se passerait-il si tous les réseaux, publics comme privés, s’interconnectaient dans une mégastructure de surveillance, aux dimensions proprement monstrueuses ?
Avec les voix d’Arthur, Caroline, Corentin, Émilie, Irene, Guillaume, Milady, Sarah et Sean.
Are smart cities just another word for surveillance society or can we truly benefit from multiple sensors in public places? We sat down with members of the Technopolice initivative in Brussels that tracks, analyses and campaigns against smart city and surveillance capitalism solutions.
Can smart city solutions protect our privacy, does surveillance work and what is the political reasoning for implementation of such solutions?
Citizen D advice:
Demand an open debate on the smart city implementations
Demand an open and up to date registry of surveillance systems implementations
Work locally and map out individual instances of smart city
More information:
Nicolas Bocquet, « The Brussels Smart City: how “intelligence” can be synonymous with video surveillance », Brussels Studies [Online], n° 159, 29 August 2021 – article
Pauline De Keersmaecker & Corentin Debailleul, « The spatial distribution of open-street CCTV in the Brussels-Capital Region », Brussels Studies [online], n° 104, 10 October 2016 – article
Jathan Sadowski. 2020. Too Smart: How Digital Capitalism is Extracting Data, Controlling Our Lives, and Taking Over the World. MIT Press – book
Evgeny Morozov and Francesca Bria. 2018. Rethinking the Smart City: Democratizing Urban Technology. Rosa Luxemburg Stiftung – report
About the podcast:
Podcast Citizen D gives you a reason for being a productive citizen. Citizen D features talks by experts in different fields focusing on the pressing topics in the field of information society and media. We can do it. Full steam ahead!
Profits à court terme, crimes environnementaux, dictature de la finance, impérialismes, injustices, discriminations, résignations, il y a dans notre société capitaliste d’innombrables raisons … de se lever du pied gauche!
Du pied gauche est une émission de débat, engagée et humaniste, qui fait entendre des voix alternatives.
Les invité.e.s s’indignent, s’insurgent, dénoncent et surtout proposent…des solutions qui frappent, on l’espère, juste et… du pied gauche!
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Avec Laure et Corentin, de technopolice BXL ; Jessica, chercheuse sur la surveillance en Chine et à Honk-Kong ; et Chloé, de EDRi.
« À L’ÈRE LIBRE! » c’est une émission de webradio proposée tous les deux mois par l’équipe de la mission numérique des CEMÉA, pour réfléchir et échanger sur tout ce qui peut nous mettre sur la voie d’un usage critique et éthique du numérique.
Nous avons abordé avec eux les technologies de surveillance dans l’espace public, la nécessité de pouvoir être informé-e-s, s’informer et se former un regard critique sur ces technologies, de comprendre les enjeux collectifs, qui sont accessibles à toutes et tous, en dehors de toute expertise technique. Nous avons parlé du « Je n’ai rien à cacher », du concept à ne plus nommer de « smart city », de « safe city », mais aussi d’alternatives et de pistes concrètes pour brouiller et rendre obsolète cette hypersurveillance.
Ce mercredi 4 février 2021, nous étions invité·e·s dans l’émission « tranche d’anar » sur Radio Air Libre. Le podcast de l’émission est disponible ci-dessous.
Il y est question du collectif et de sa raison d’être ; du contexte socio-économique qui génère la technopolice ; du coronavirus et de son exploitation politique ; de la mutualisation de la vidéoprotection de la centralisation de vidéosurveillance ; du déploiement de la téléphonie en général et de la 5G en particulier ; de leur exploitation à des fins de surveillance ; de l’État Centaure (eh oui !) ; et enfin, nous tentons d’apporter une réponse non-léniniste à la fameuse question : Que faire ?